Bâtiment à haute efficacité énergétique à 3400 mètres d’altitude
Les projets de construction à une telle altitude représentent toujours un immense défi, «surtout à cause du climat instable et de la logistique», explique Peter Büchel, architecte et chef du projet. Et comme la cabane est restée ouverte durant les travaux de rénovation pendant deux saisons, la gestion d’un tel projet à 3400 mètres d’altitude a été d’autant plus difficile, d’après Peter Büchel. Malgré tous les obstacles, les travaux ont pu être menés à bien en l’espace de huit mois.
La rigoureuse ordonnance sur la protection de l’environnement est respectée Il y a quatre ans, différentes raisons ont amené l’AACZ à réfléchir à une rénovation. D’une part, l’eau venait de plus en plus souvent à manquer en raison du changement climatique. D’autre part, des aspects environnementaux exigeaient des investissements. Désormais, la cabane est équipée d’un plus grand nombre de panneaux solaires qui fournissent toute l’électricité requise pour la cuisine – elle aussi rénovée – et l’éclairage. Par ailleurs, un système d’aération sophistiqué évacue l’air humide vers l’extérieur et veille à ce qu’une atmosphère agréable règne dans les pièces. Et le permafrost qui se trouve sous la cabane peut, grâce à ce système, évoluer au même rythme que le permafrost situé aux alentours, ce qui garantit durablement la statique et la stabilité du sol. Quant aux nouvelles toilettes sèches, elles permettent, elles aussi, de respecter les directives environnementales.