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OKAccompagnés également d’Olivier Duckert, biologiste du bureau d’étude nature Grenat, les 17 élèves de l’école primaire de Salvan ont d’abord profité en classe de ses précieuses explications sur les plantes invasives locales et leurs dangers pour la biodiversité. Ensuite, sur les berges du cours d’eau du Trient, les enfants ont retroussé leurs manches pour arracher ces plantes envahissantes. Très impliqués, ils ont été impressionnés par la résistance des racines de la « renouée du Japon », plante invasive très difficile à arracher, même à l’aide de pioche. Ils ont également été surpris de constater que des repousses peuvent se faire à partir d’un tout petit rien. A leur question récurrente, « est-ce que la plante que je viens d’arracher sera de nouveau là l’année prochaine ? », le biologiste ne pouvait que leur répondre, « oui, mais avec moins de force et, avec le temps, on arrivera à les éradiquer ». Le résultat de l'action a été très satisfaisant : les deux zones ciblées ont été traitées après quelques heures de dur labeur. Il ne reste plus qu’à réitérer l’initiative !
La collaboration avec l’école primaire de Salvan, initiée en 2023, vise à sensibiliser les jeunes élèves à l’importance de préserver la biodiversité locale et de participer activement à la protection de l’environnement. Déjà invités à l’inauguration de la centrale de Nant de Drance en septembre 2022, ces enfants ont découvert les deux facettes du projet : la production d’énergie renouvelable et les mesures de compensation environnementales correspondantes.
Mesures de compensation environnementales
Cette initiative fait partie de l’une 14 mesures de compensation environnementales définies dans le cadre de la construction de la centrale de pompage-turbinage de Nant de Drance. Elle consiste à la gestion des plantes invasives le long des berges du Trient et de l'Eau Noire (partie en Suisse du torrent franco-suisse).
Deux plantes invasives
Les plantes invasives, telles que la renouée du Japon et le Sénéçon du Cap, menacent notre flore locale en prenant la place des espèces indigènes. La renouée du Japon, particulièrement envahissante, déstabilise les rives des cours d'eau, tandis que le Sénéçon du Cap, toxique, présente également des risques pour le bétail et l’agriculture.